Ferdinand Zyde

Taille moyenne, poids moyen, avec un visage pointu de sale gosse au nez retroussé, au pommettes hautes. Ses yeux sont différents, le gauche est noisette, le vert est olive. En général ils sont naturellement malicieux, moqueurs, voire mesquins avec une once de provoc’. Parfois ils sont juste neutres, vides, intelligents, tristes. Mais rassurez-vous jeunes-gens, ça m’étonnerait que vous assistiez à ce spectacle démoralisant. Parlons des cheveux, ça nous changera les idées. Courts, blonds, ou roux tout dépend du soleil. Normalement, les cheveux de Ferdinand sont très lisses, très raides, très plats (mais ça, personne ne le sait). Il ne supporte pas ça, bien évidemment, (ça fait trop sage à son goût) c’est pourquoi il use de toutes sortes de sortilèges pour abîmer ses cheveux, les crêper, les ébouriffer, les salir, bref, tout est bon et les cheveux de Ferdinand ressemblent finalement a ce qu’ils sont : ils sont terriblement bien ordonnés, et complètement désordonnés à la fois, comme une sorte de bordel organisé tout à fait convainquant. Ferdinand est plein de tâches de rousseur, ce qui renforce le petit truc enfantin de son visage. Il en a sur les joues, le nez, les épaules, les bras, le dos … Bref, vous avez déjà vu des tâches de rousseur. Ferdinand ne porte aucun bijou, et ses vêtements sont souvent toujours les mêmes : baskets mortes, jeans abimés, marcels, chemises à carreaux trop grandes, vestes à capuches diverses … un ensemble très moldu qui lui convient plutôt bien. Il ne sera pas rare non plus de le voir avec une casquette sur la tête, ça fait tres vintage, c’est amusant. Pour votre gouverne personnelle, sachez aussi que Ferdi est un grand fan de la game boy, malheureusement, ça ne fonctionne pas à Poudlard.

Odieux, moqueur, prétentieux (sa prétention cache un manque profond de confiance en soi), plus espiègle que rusé et plus rusé que méchant. Un humour noir qui aimerait se faire passer pour de la franchise donne à Ferdinand une réputation de peste qu’il porte à merveille. Il ment comme il respire, manipule, adooore se foutre de la gueule du monde, avoir toujours raison, être le meilleur. Il a tendance a avoir l’air drôle. Il est très perfectionniste. Très exigent. Avec une espèce d’inspiration machiavélique qui tourne volontiers le glauque en dérisoire. D’une nature très solitaire mais ne supportant pas la solitude, quand il ne l’a pas choisie. Mis à part le fait que Ferdinand est une petite mite arrogante, il aime la compagnie des gens sympathiques en qui il peut avoir confiance. Il cache une fragilité émotionnelle immense, et un potentiel de compréhension tout aussi hypertrophié. Il se protège comme il le peut, sera tour à tour méchant et se fera pardonner par une plaisanterie voire, un geste tendre. Il n’est pas foncièrement mauvais. Juste désabusé et naturellement mélancolique, ce qui n’est absolument pas évident aux premiers abords. C’est un garçon objectif et réaliste, débordant sur un pessimisme excessif qui, on dira, fait tout son charme. Après tout dépend du point de vue, bien sûr.

Comment les autres le/la perçoivent : C’est le mec qu’on ne peut pas supporter si on ne le connaît pas. Il a une tête rusée de renard qui d’office, n’inspire pas tellement confiance, avec le sourire pourri de celui qui a mis du poil à gratter dans vos chaussettes. Son ricanement horripile.

Si on le connaît, les choses sont un peu différentes. Je veux dire qu’en général si on le fréquente, on apprend à bien l’aimer puisqu’il est facile de voir clair dans son jeu et de comprendre que c’est un type réellement sympa et humain, généreux, excessivement triste.

Ferdinand grandit dans une campagne quelconque, en Angleterre, chez ses grands parents qui l’élèvent, lui et ses trois petites sœurs. Depuis tout jeune, Ferdi à cet air triste qu’on ne peut pas vraiment expliquer puisqu’il ne manque de rien, ni lui, ni ses sœurs. Leurs grands-parents ne sont pas vraiment leurs grands-parents : c’est un couple de vieux moldus à qui Monsieur et Madame Zyde ont confié leurs enfants pour toujours après leur avoir expliqué l’histoire. Ce qu’ils font maintenant, où ils sont ? Ca n’a pas d’importance, je n’ai pas envie qu’ils aient un rôle important dans cette histoire. Ferdi est donc très attaché à ses grands-parents. Ce sont des gens adorables, et ils mènent tous ensemble une vie très très ordinaire.
Ils vivent dans une ferme où on a des vaches, des chevaux, des moutons et tout ça. Il y a donc du travail pour tout le monde et on ne s’ennuie jamais, en plus d’apprendre beaucoup. Des gens viennent souvent vivre ici quelques jours, en escale, ce qui créé une ambiance très sympathique dans le domaine.
Parfois, Ferdinand peint. Il aime beaucoup la peinture, mais c’est plus un passe-temps qu’une réelle passion. La plupart du temps, il aide ses grands-parents ou joue avec ses sœurs.
C’est un garçon très gentil, qui développe en grandissant un esprit critique très vif qui débouchera sur le Ferdi que je vous ai décrit plus haut.
Cette histoire n’expliquera pas d’où vient la mélancolie de Ferdinand, vous pouvez croire ce qu’il vous plaît, moi je pense qu’il tient ça d’une vie antérieure mais bon, je ne voudrais pas vous influencer.
L’année de ses onze ans, Ferdinand reçoit son invitation. Pour Poudlard, bien entendu : ses parents avaient pris le soin de l’inscrire lui et ses sœurs pour le cas où ils seraient bel et bien des sorciers. Ses années d’études se passent de façon ordinaire, à part peut être qu'il rentre dans l'équipe de Quidditch lors de sa troisième année ce qui constitue un bouleversement de l'emploi du temps non négligeable. Ferdi préfère le Quidditch aux études, ça va de soi. Ce qui ne l'empêche d'obtenir ses Buses et de passer en sixième année.

Plus tard, Ferdi voudrait être joueur de Quidditch professionnel ou bien chevaucher des dragons.


c'est un petit peu court, je sais .__.